Plus tôt cette année, TICO a annoncé le lancement du plus grand examen de son cadre de financement et de sa structure tarifaire de son histoire. Les organisations de l'industrie ACTA et CATO ont conjointement exprimé leurs inquiétudes quant au fait qu'elles sont « largement tenues dans l'ignorance » quant à l'impact financier potentiel sur les membres.
L'examen du financement vise à moderniser le cadre de financement actuel de TICO pour en assurer la pérennité des opérations ainsi qu'un examen complet du Fonds d'indemnisation et des contributions associées.
Alors que le TICO indique dans un communiqué que "l'approche finale recommandée est soumise à un examen par le gouvernement de l'Ontario avant d'être partagée publiquement", le directeur général de CATO, Jean Hébert, a des idées bien arrêtées sur l'impact de ces décisions.
"Les membres inscrits seront à nouveau appelés à payer les coûts croissants et effarants d'un système inadéquat et coûteux qui n'offre pas grand-chose aux consommateurs, (malgré) le mandat principal du TICO étant la protection des consommateurs", a déclaré Hebert, dans une déclaration commune avec l'ACTA.
Les deux associations ont uni leurs forces pour exprimer leurs préoccupations communes concernant l'organisme de réglementation provincial et en particulier leur opposition au maintien du système actuel de frais d'inscription pour financer le Fonds d'indemnisation des consommateurs de l'Ontario.
« Alors que les deux organisations applaudissent l'examen du TICO, un examen complet de tous les programmes et des coûts administratifs du TICO est nécessaire», a déclaré Wendy Paradis, présidente de l'ACTA.
« Nous espérons que la vérification actuelle menée par le bureau du vérificateur général de l'Ontario - surnommée la « vérification de l'optimisation des ressources » - fournira des résultats positifs et des réponses à nos préoccupations. Cependant, nous sommes très inquiets qu'il ne semble nulle part mentionné l'évolution à un modèle de contribution « d'assurance » des consommateurs, que nous préconisons depuis longtemps. »
Hébert dit que l'ACTA et CATO ne baisseront pas les bras jusqu'à ce qu'ils soient informés de la décision finale. « Nous nous mobiliserons pour nous assurer que le TICO et le gouvernement de l'Ontario tiendront compte de nos recommandations et cesseront d'imposer ce fardeau injuste et non concurrentiel aux entreprises de voyage.
«Il s'agit de la plus grande révision de budget de l'histoire de TICO et pourtant, lorsque nous avons rencontré ses consultants, nous n'avons reçu que des informations très partielles et aucune analyse d'impact financier sur l'industrie. Nous n'apprécions pas d'être tenus dans l'ignorance, nous n'apprécions pas qu'on nous dise que nos demandes seront encore une fois ignorées sans aucune raison ni explication », a déclaré Hébert.
Paradis de l'ACTA ajoute : « Nous sommes extrêmement frustrés par le processus. Depuis la pandémie, l'industrie du voyage peine toujours à se remettre des effets dévastateurs de la crise sanitaire et financière du COVID-19. Les entreprises de voyage en Ontario sont aux prises avec un endettement post-pandémique qui est important. »
L'ACTA et le CATO exigent tous deux la création d'un nouveau modèle de financement qui offrira "un terrain de jeu plus équitable et une réelle protection au consommateur".
ACTA et CATO demandent :
-- Un système légiféré de contribution à l'« assurance » des consommateurs semblable à celui du Québec pour un fonds d'indemnisation adéquat et une protection réelle. Au Québec, le consommateur paie pour cette protection environ 3,50 $ par tranche de 1 000 $ de frais de déplacement.
-- Un examen complet des programmes et des dépenses du TICO.
-- Des initiatives pour "réparer" le Fonds d'indemnisation ou l'éliminer.
-- Une exonération pour les clients des agences de voyages d'affaires des contributions au Fonds.
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