"C'est beaucoup plus amusant d'être président d'une compagnie de croisière lorsque les navires de croisière sont en opération."
Il est difficile de contredire ces mots prononcés par le président et chef de la direction de Norwegian Cruise Line, Harry Sommer, juste avant que le Norwegian Bliss ne prenne la mer et devienne le premier navire de la saison à quitter Seattle pour l'Alaska.
Après que la saison 2020 eut été complètement perdue et que 2021 ait été sévèrement écourtée, Norwegian prévoit transporter quelque 300 000 passagers vers le nord de l'Alaska cette année, avec trois navires en opération depuis Seattle et deux depuis Vancouver.
TravelPulse Canada a fait le voyage et se trouve actuellement à bord du Norwegian Bliss pour la première croisière en Alaska de la saison pour NCL. Il en va de même du Canadien Derek Lloyd, vice-président des ventes de Norwegian pour l'Amérique du Nord, ainsi que de 200 conseillers en voyages nord-américains qui participent à un séminaire en mer.
Un événement au Pier 66 célébrant le départ a souligné l'importance de l'industrie des croisières à Seattle, un endroit surnommé «la ville d'émeraude» pour les forêts luxuriantes qui l'entourent.
Rappelons que la première croisière NCL en Alaska au départ de Seattle remonte à 2000, la même année où Sommer a rejoint la compagnie. En fait, il était à bord du Norwegian Sky lors de l'inauguration de la route. NCL a transporté 30 000 invités jusqu'à la dernière frontière cette année-là et, avant la pandémie, a connu une croissance régulière.
La croisière représente environ un milliard de dollars en retombées économiques pour la ville et soutient directement quelque 5 500 emplois. NCL était partenaire d'un investissement public/privé pour la constructiont du Pier 66, un terminal de croisière à couchette unique qui peut accueillir efficacement des navires aussi gros que le Bliss, qui transporte un peu plus de 4 000 passagers et 1 750 membres d'équipage en occupation double.
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