par Alexandra Roy
Dernière mise à jour: 9:36 AM ET, Thu December 9, 2021
Les résultats financiers du quatrième trimestre publiés aujourd'hui par Transat A.T. sont encourageants alors que le voyagiste a engrangé des revenus de 62,8 millions $, soit 34,4 millions $ (120,9 %) de plus que pour la période correspondante de 2020 (28,4 millions $).
Cette augmentation est attribuable à une reprise partielle des activités plus marquée en 2021 qu'en 2020, a indiqué la compagnie dans un communiqué, ajoutant que «la Société continue d'assurer un suivi étroit de la demande afin d'ajuster le niveau de sa capacité, qui demeure à des niveaux inférieurs à 2019 depuis la reprise des opérations aériennes le 30 juillet dernier».
«Depuis notre reprise du 30 juillet, nous avons eu une activité en constante progression, a déclaré Annick Guérard, présidente et cheffe de la direction de Transat.
«Nous avons atteint et dépassé nos objectifs pour la relance dans le dernier trimestre, tout en réduisant notre utilisation de trésorerie. La saison d'hiver qui commence nous permettra de poursuivre notre retour vers des volumes plus significatifs. Tout en restant prudents devant l'évolution des variants, nous demeurons optimistes sur le fait que nous sommes sur la voie d'un retour vers la normale. En parallèle, nous continuons notre transformation. Après la profonde simplification de notre flotte engagée depuis plusieurs années, l'accord de partage de code annoncé ce trimestre est le premier pas en avant dans notre stratégie d'alliances et d'autres avancées suivront dans les mois à venir.»
Augmentation de la capacité pour l'hiver
Pour l'hiver, le transporteur prévoit opérer au départ de 8 aéroports canadiens vers 8 destinations en Europe, 22 dans le Sud et 5 aux États-Unis, y compris Miami et Fort Myers vers lesquelles il volera pour la première fois. Pour cela, il déploiera une capacité qui croîtra de 50 % à 75 % de celle d'avant la pandémie sur la durée de l'hiver.
«Nous augmenterons ensuite encore le volume pour la saison d'été, qui inclura deux nouvelles routes vers l'Europe et deux nouvelles destinations aux États-Unis, a précisé Annick Guérard.
«Nous avons entamé l'année 2022 avec plus de 2 000 employés, contre 750 seulement au plus fort de la crise, et le volume prévu nous permettra d'en rappeler environ 1 500 de plus au cours de l'année. Cela fait chaud au cœur de voir nos employés retrouver progressivement leur place parmi nous. C'est grâce à eux que Transat est ce qu'elle est aujourd'hui, et ce sont eux qui vont construire la croissance et les succès de demain», a-t-elle ajouté.
Autres faits saillants du quatrième trimestre
Les activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 118,3 millions $, comparativement à 239,3 millions $ en 2020, soit une amélioration de 121,0 millions $.
En 2021, la perte d'exploitation a été accentuée par des éléments spéciaux de 20,3 millions $, incluant une charge de dépréciation d'aéronef de 9,1 millions $, des indemnités de départ de 6,7 millions $ et des charges de dépréciation des soldes des contrats, principalement constitués de charges payées d'avance liées aux commissions versées aux agents de voyage et aux frais de carte de crédit, de 4,5 millions $.
La compagnie ajoute que depuis la mi-mars 2020, les restrictions aux voyages internationaux et les mesures de quarantaine imposées par les gouvernements ont rendu très difficile la vente de voyages.
En raison de la pandémie de COVID-19, le 29 janvier 2021, la Société a suspendu ses opérations aériennes pour une seconde fois depuis mars 2020, jusqu'à la reprise partielle des opérations aériennes le 30 juillet 2021.
«Pour la première moitié de l'hiver, la demande a été très faible et la capacité de la Société mise en marché représentait une fraction de celle de 2020, a précisé le voyagiste. Ces facteurs ont occasionné la chute des revenus. À l'inverse, pour la saison d'été, depuis la reprise partielle des opérations aériennes, la demande a connu une constante progression et les coefficients d'occupation ont été en hausse par rapport à 2020. Toutefois, la capacité de la Société mise en marché est demeurée inférieure à celle de 2019.»
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