Après des mois d'incertitude, le transporteur à très bas prix Flair Airlines peut poursuivre ses activités en toute confiance, après que l'Office des transports du Canada ait déclaré que la compagnie respectait la norme pour être considérée comme canadienne.
Les règlements de l'OTC stipulent que pour être considérée comme canadienne, une compagnie aérienne doit être détenue à au moins 51 % par des Canadiens, sans qu'aucune entité étrangère ne détienne plus de 25 %. Il est également interdit aux étrangers d'exercer un «contrôle» sur les compagnies aériennes désignées comme canadiennes.
En avril, le CTA a publié une décision préliminaire selon laquelle Flair pourrait être en violation des règles de contrôle canadiennes. Une société basée aux États-Unis, 777 Partners, détient 25% de Flair - ce qui n'était pas un problème - mais le conseil d'administration de cinq personnes de Flair comprenait trois Américains qui possédaient une partie de 777 Partners ou travaillaient pour la société. Depuis lors, Flair a élargi son conseil d'administration à neuf membres et 777 ne représentent que deux de ces postes.
La nouvelle décision reflète la détermination du CTA selon laquelle les changements de Flair sont suffisants pour respecter la norme.
« Flair est canadienne », a déclaré le président et chef de la direction Stephen Jones lors d'une conférence de presse après la publication de la décision de la CTA. "Cette décision ne fait que confirmer que Flair est là pour rester."
Pour célébrer la victoire, Jones a annoncé une réduction de 50% sur les tarifs aériens pour les prochaines 48 heures.
Dans sa décision finale, le CTA a déclaré que Flair avait démontré son indépendance, non seulement par les changements apportés à la composition de son conseil d'administration, mais aussi en montrant qu'il peut générer un flux de trésorerie positif à partir de ses opérations, de sorte qu'il ne sera pas dépend de 777 Partners pour de nouveaux financements.
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