WestJet a bon espoir que le controversé projet de quarantaine obligatoire à l'hôtel du gouvernement fédéral pour décourager les voyages à l'étranger se termine le 1er mai prochain. Le transporteur a demandé à Ottawa de mettre fin au programme.
Au cours d'une conférence de presse téléphonique tenue mercredi pour parler de la restauration des vols desservant le Québec et le Canada atlantique, Andrew Gibbons, directeur des relations gouvernementales de WestJet, a indiqué que le transporteur aimerait élargir son offre de vols internationaux cet été mais que l'abolition de la quarantaine obligatoire à l'hôtel serait un élément important à considérer pour leur permettre de le faire.
«La politique actuelle dissuade les voyages et elle est délibérément conçue pour freiner la demande, a-t-il déclaré. Nous avons demandé que cette politique passe à partir du 1er mai à un régime plus traditionnel de tests et de quarantaine réduite. Voilà donc notre demande et nos attentes envers le gouvernement. Nous espérons avoir réussi la transition de cette politique pour permettre davantage de voyages internationaux.»
Gibbons a précisé qu'ils recherchaient des politiques qui permettent de rencontrer les objectifs en matière de santé publique du gouvernement, mais également de redémarrer en toute sécurité les voyages et l'industrie du tourisme. «La politique hôtelière en place n'est pas conçue pour faciliter un redémarrage en toute sécurité; elle est conçue pour atténuer ou éliminer les déplacements, c'est pourquoi nous utilisons le terme transition», a-t-il dit.
Lorsqu'on lui a demandé des détails sur les nouvelles mesures que cette transition impliquerait, John Weatherill, vice-président exécutif et directeur commercial de WestJet, a déclaré que l'idée d'un passeport vaccinal était «clairement» en train d'être discutée avec le gouvernement fédéral.
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