Maureen Barnes-Smith dit être arrivée dans l'industrie "tout à fait par accident". Mais, après près de trois décennies dans l'industrie, on peut dire qu'elle a fait sa marque, c'est pourquoi TravelPulse Canada a voulu faire un portrait de cette femme désormais bien connue et appréciée pour son rôle chez Sandals & Beaches Resorts.

« En fait, j'ai immigré de la Jamaïque au Canada en octobre 1992 et lorsque le premier hiver est arrivé, je suis revenue en courant », nous dit-elle en riant.

Elle a fini par revenir au printemps suivant et a décidé de rester; elle avait de la famille et des amis ici et était déjà habituée de travailler avec les Canadiens, en raison de son travail à l'Université des Antilles qui consistait à établir des liens entre son pays d'origine et le Canada.

« J'avais vraiment du mal à savoir si j'allais rester au Canada ou retourner en Jamaïque pour poursuivre mes études. C'est à cette époque que M. Butch Stewart était présent en Jamaïque en raison de tout le travail qu'il faisait pour soutenir l'économie locale. Le groupe Sandals grandissait à l'époque et il venait de lancer le journal Jamaica Observer. Il avait un tel franc-tireur et une réelle influence en Jamaïque, alors quand j'ai entendu qu'il y avait un bureau Sandals au Canada, j'ai pensé « Oh, mon Dieu, ce serait bien de travailler pour eux !»»

Et c'est ainsi que sa carrière a commencé. Barnes-Smith est maintenant vice-présidente des ventes et du marketing pour Unique Vacations (Canada) où elle fait partie intégrante de l'organisation depuis 29 ans ; bref depuis qu'elle a rejoint le bureau de Toronto en 1994 dans une série de rôles à responsabilités croissantes, notamment les opérations et les ressources humaines. . En 2009, elle a été promue directrice des ventes et du marketing et de nouveau en mars 2021 à son poste actuel de vice-présidente.

Barnes-Smith confie qu'elle n'a pas immédiatement vu les défis auxquels les femmes sont confrontées au début de sa carrière, même si certaines nuances sont devenues plus évidentes lorsqu'elle a occupé des postes de direction intermédiaire.

«Être une femme était un problème, mais être une femme noire était un plus gros problème. Quand j'ai commencé, mon patron était une femme, de sorte que ce premier plafond de verre pour les femmes avait déjà été percé Mais au fur et à mesure que je progressais, je réalisais que, dans l'industrie dans laquelle nous travaillions, était la seule femme.»

«C'est certainement devenu plus flagrant quand je suis devenu leader d'une équipe. Tellement de fois, je m'en souviens très bien,des collègues organisaient une réunion et ne disaient pas qui était le patron. Et quand j'arrivais, on suppoosait automatiquement que l'homme blanc était le patron et que j'étais l'assistante.»

Personne ne m'a vraiment dit que je n'étais pas à ma place, c'était plutôt un facteur de surprise pour les autres; comme wow, tu es là et vraiment compétente.

« Butch Stewart vous avait donné un siège à la table. Et oui, vous saviez qu'il avait du pouvoir, une sorte de courtiers en puissance de la suite C qui étaient principalement des hommes. Mais alors c'était le monde dans lequel nous vivions. Et dans un sens, c'est le monde dans lequel nous vivons encore à peu près. Mais à l'intérieur de cela, il y avait toujours de la place pour que donner votre avis.»

Ce que Barnes-Smith dit avoir le plus appris de son séjour à Sandals, directement de Stewart, c'est l'importance des agents de voyages.

"M. Stewart a toujours dit que l'agent de voyages était l'épine dorsale de Sandals. Notre entreprise B2B avec nos agents de voyages et nos voyagistes est ce qui maintient notre position au Canada. Je ne saurais trop remercier nos agents de voyages. Beaucoup d'entre eux sont avec nous depuis le début, et bien que nous en ayons perdu pendant COVID, la plupart sont revenus. Je pense qu'en tant que canal de distribution, les agents de voyages font partie intégrante de tout ce que nous faisons, car ils comprennent la marque. »

Il est clair que Barnes-Smith apporte un mélange unique d'accessibilité et de connaissances à ceux qu'elle rencontre.

«Je n'ai jamais été limitée par mon sexe ou ma race. J'ai toujours pensé que si vous me permettez de parler, vous comprendrez ce que j'apporte à la table.»