L'Association internationale des compagnies de croisière (CLIA) a annoncé mardi que les compagnies de croisière ayant la capacité de transporter plus de 250 passagers commenceront à tester tous les passagers et membres d'équipage pour le coronavirus avant l'embarquement.
Seuls les passagers et membres d'équipage dont le test est négatif seront autorisés à monter à bord des navires des compagnies membres de la CLIA.
Cette décision devrait permettre de renforcer la confiance des consommateurs envers l'industrie de la croisière, elle qui a subi un dur coup depuis le début de la crise du coronavirus qui a forcé l'annulation de nombreuses traversées aux quatre coins du globe de la part de plusieurs compagnies de croisière.
«C'est une première dans l'industrie et un exemple qui prouve que l'industrie de la croisière montre la marche à suivre», ont déclaré des responsables de la CLIA.
«Nous considérons les tests comme une première étape importante vers une approche à plusieurs niveaux qui, selon nous, confirme l'engagement de l'industrie à faire de la santé, de la sécurité et du bien-être des passagers, de l'équipage et des communautés que nous visitons, nos priorités absolues», ont-ils dit.
Dans un article publié sur le blogue de Royal Caribbean, le président-directeur général de Royal Caribbean Group, Richard Fain, est allé jusqu'à dire qu'il s'attend à ce que cette mesure, qui s'appliquera à 100 % des passagers et membres d'équipage, ait plus d'impact sur l'industrie de la croisière à court terme que le vaccin contre le coronavirus.
«Les progrès sont si importants que je pense qu'à court terme, nous verrons plus d'avantages avec ces tests qu'avec les vaccins à court terme», a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu'aucun autre domaine de l'industrie du voyage n'a encore imposé de "tests à 100 %" aux clients et membres du personnel, ce qui permet aux membres de la CLIA de se distinguer du lot et de montrer la marche à suivre vers une reprise sécuritaire.
S'exprimant dans le cadre de la conférence "State of the Global Cruise Industry", M. Fain s'est également dit très optimiste par rapport à la reprise de l'industrie de la croisière et estime que les chances sont bonnes que les opérations puissent reprendre au courant de l'année.
«Nous pensons que nous avons un ensemble de procédures qui nous permettent vraiment de dire: "oui, nous sommes arrivés à un point où nous sommes en mesure d'offrir des croisières sécuritaires"», a-t-il entre autres déclaré.
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