Un solide premier trimestre pour Transat qui dit être enfin de retour à la rentabilité
Compagnies aériennes Bruce Parkinson 09 mars, 2023

Après plus de deux ans en dents de scie, Transat retrouve enfin le chemin de la rentabilité.
Après plus de deux ans en dents de scie, Transat retrouve enfin le chemin de la rentabilité. Pour son premier trimestre qui s'est terminé au 31 janvier, Transat A.T. Inc. a vu ses revenus monter en flèche, sa capacité revenir aux niveaux d'avant la pandémie de même que son bénéfice d'exploitation.
« Transat est sur la bonne voie et se dirige vers un retour à la rentabilité. Au premier trimestre de 2023, les revenus ont plus que triplé par rapport au trimestre correspondant en 2022. Sur l'ensemble de nos programmes, combinant les destinations Europe et Sud, Transat a déployé une capacité comparable à celle de 2019 ; les taux d'occupation étaient légèrement inférieurs, mais le manque à gagner a été largement compensé par des prix plus élevés. Ces résultats sont d'autant plus encourageants que le premier trimestre, qui se situe dans la période intermédiaire, est généralement le plus bas de l'année. »
Les revenus des compagnies aériennes qui se traduisent en rendement, ont augmenté de plus de 20 % par rapport au premier trimestre de 2019. Transat a donc enregistré un bénéfice d'exploitation ajusté de 3,3 millions de dollars pour la période, une amélioration de 39,7 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2019.
« Transat maintient l'objectif de marge d'exploitation ajustée de 4 % à 6 % pour l'année. La bonne tenue de la demande de voyages soutient les prix et nous aide à faire face à la pression sur les coûts d'exploitation. Le contexte est donc difficile, mais demeure favorable à une reprise des voyages », a ajouté Guérard.
Au cours du premier trimestre, Transat a déployé une capacité équivalente à celle de 2019 et a enregistré un coefficient d'occupation de 84,5 %, qu'elle qualifie de satisfaisant.

Pour le premier trimestre, Transat a généré des revenus de 667,5 M$, en hausse de 465 M$ par rapport à 202,4 M$ pour la période correspondante de 2022. Au cours de cette période, Transat a dû annuler près de 30 % des vols prévus en raison de la forte baisse de la demande et des annulations de réservation suite à l'émergence de la variante Omicron.
Transat a tout de même affiché une perte d'exploitation de 38,1 millions de dollars, mais il s'agit d'une amélioration de 35,7 millions de dollars par rapport à la perte de 73,8 millions de dollars en 2022. Alors que la demande était forte, cette amélioration a été atténuée par une hausse de 46 % des prix du carburant.
Le bénéfice d'exploitation ajusté s'est élevé à 3,3 millions de dollars, une amélioration de 39,7 millions de dollars, comparativement à une perte de 36,4 millions de dollars en 2022.
Les dépôts des clients pour les voyages futurs se sont élevés à un record de 898,3 millions de dollars, en hausse de 11 % par rapport aux niveaux d'avant la pandémie (au 31 janvier 2020), reflétant la reprise de la demande et la hausse des prix de vente moyens.
En ce qui concerne le deuxième trimestre, bien que les coefficients d'occupation soient inférieurs de 3 points de pourcentage à ceux de 2019, les revenus unitaires des compagnies aériennes, exprimés en rendement, sont nettement plus élevés et affichent une augmentation de plus de 25 %.
Transat affirme que la combinaison de la demande et des prix plus élevés lui permettra de faire face à des coûts plus élevés. Alors que la société affirme qu'il est trop tôt pour avoir une image complète de l'été, les tendances de cet hiver semblent se poursuivre jusqu'à l'été 2023.
Pour l'ensemble de l'exercice 2023, Transat prévoit déployer une capacité équivalente à 90 % du niveau de 2019. Ce niveau est conforme aux projections de l'Association du transport aérien international (IATA) pour les principaux marchés de Transat.
Compte tenu des indicateurs actuels, Transat maintient son objectif d'une marge d'exploitation ajustée de 4 % à 6 % pour l'exercice 2023. En faisant ces énoncés prospectifs, Transat affirme s'être appuyée sur un certain nombre d'hypothèses, dont une croissance modérée du PIB canadien. compte tenu du risque d'une courte récession, d'un taux de change de 1,34 $ CA pour 1 $ US et d'un prix moyen du gallon de carburéacteur de 4,50 $ CA.
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