Un homme tente de rapporter 5000 sangsues à l’aéroport de Toronto
Compagnies aériennes Alexandra Roy 29 janvier, 2019

Il ne semble pas y avoir de limite en matière d’animaux étranges que certains voyageurs peuvent tenter de ramener de leur périple à l’étranger.
L’histoire d’un homme ayant caché un serpent vivant dans ses pantalons en vue de le faire passer clandestinement dans un aéroport de Munich, récemment, en est une belle preuve. Or, voilà qu’un Canadien a également tenté l’expérience en tentant cette fois de ramener des sangsues dans ses valises.
Le 17 octobre dernier, l’homme en question revenait d’un voyage en Russie lorsqu’il a été intercepté à l’aéroport international de Toronto, alors qu’il transportait quelque 5000 sangsues dans des centaines de conteneurs qu’il avait mis dans ses bagages.
Le passager fautif a été accusé d’avoir tenté d’importer illégalement des espèces réglementées sans permis, selon André Lupert, responsable des renseignements à la direction générale de l'application de la Loi sur les espèces sauvages du Canada chez Environnement et Changement climatique Canada, en Ontario.
Les sangsues sont des vers parasites dont plusieurs se nourrissent de sang humain. Les créatures repoussantes ont été utilisées à des fins médicales, pendant des siècles, et peuvent se vendre environ 10 $ chacune. L’homme a déclaré que les sangsues étaient destinées à son usage personnel et que leurs «eaux usées» serviraient à nourrir ses orchidées.
Toutefois, M. Lupert n’a pas été convaincu par cet argument. «La quantité de sangsues qu’il transportait laissait plutôt croire qu’il voulait en faire la commercialisation», a-t-il dit.
Le passager contrevenant comparaitra au tribunal le 15 février, mais en attendant, les autorités canadiennes doivent encore décider de ce qu’elles vont faire des sangsues.
«Ultimement, c’est au juge de décider s’il veut voir ou non les sangsues, car elles sont considérées comme des preuves», a déclaré M. Lupert à National Geographic.
M. Lupert a expliqué que les autorités canadiennes ne voulaient pas garder les bestioles trop longtemps, car ce ne sont pas des espèces que l’on retrouve naturellement au Canada alors les insectes n’ont pas pu être libérés dans la nature.
«Nous essayions d’apprendre sur le tas comment héberger ces choses, a dit M. Lupert. Ce sont des créatures très actives; nous changions leur eau régulièrement. Un matin, l’un des officiers est entré et a découvert que 20 des sangsues s’étaient échappées. Les animaux ont rapidement été relocalisés.»
Après de nombreux appels, le Musée royal de l’Ontario a finalement décidé de prendre 50 des sangsues captives tandis que le Musée national d’histoire naturelle des États-Unis a décidé, lui, d’en prendre 1000, après que la paperasse administrative et les papiers d’importation ont été remplis.
Cela ne change pas le fait que les autorités canadiennes sont toujours aux prises avec 3950 sangsues dont elles ne savent pas quoi faire. Lorsqu’on a demandé à M. Lupert ce qu’il ferait avec les animaux restants, il a déclaré: «Voulez-vous des animaux de compagnie?»
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