Le président de l'Association des Agents de Voyages du Québec (AAVQ), Moscou Côté, s'est adressé aux professionnels de l'industrie, mardi, dans une vidéo, concernant la polémique des crédits voyage.
Il a incité les agents à partager la vidéo avec leurs clients afin de leur expliquer pourquoi l'association se prononce en faveur des crédits voyage au lieu des remboursements pour les clients qui n'ont pas pu voyager en raison de la crise du COVID-19.
«Ce qu'on vit présentement est extrêmement difficile et éprouvant. Je sais que beaucoup d'agents de voyages et de conseillers sont au bout du rouleau», a-t-il lancé d'emblée, incitant les conseillers à partager la vidéo afin d'amener les clients à comprendre la réalité des agences depuis le début de la crise du COVID-19.
Les crédits voyage, «essentiels, pour permettre aux gens de continuer à voyager»
Précisant que le souhait de l'AAVQ aurait été de rembourser les clients à la base, car «cela aurait été plus facile pour les agents et plus agréable pour les consommateurs», Moscou Côté a expliqué pourquoi les crédits voyage étaient essentiels à la survie de l'industrie et pour s'assurer que la structure soit encore en place une fois la crise terminée. «Si tous les fournisseurs font faillite, cela pourrait être plus difficile pour les gens de voyager», a-t-il illustré.
«Ce qu'il faut comprendre, c'est que les décisions de ne pas rembourser sont celles des tour-opérateurs et non pas celles des agents de voyages et encore moins celles des conseillers, bien entendu, donc ce n'est pas possible, si les tour-opérateurs ne veulent pas. Nous, tout ce qu'on peut faire, c'est de transmettre la politique du tour-opérateur [aux clients].»
«Ce qu'on a proposé, c'est de modifier les lois pour que les tour-opérateurs puissent émettre des crédits remboursables par le Fonds d'indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV) après deux ans», a-t-il expliqué.
«Cela sera plus facile pour le client qui n'aura pas utilisé son crédit voyage de s'adresser au FICAV, qui pourra par la suite s'arranger avec les ressources nécessaires qu'il a à l'interne pour rembourser les clients», a-t-il dit, ajoutant que cette solution des crédits voyage de deux ans serait plus simple pour tout le monde, autant pour les conseillers que pour l'industrie et les consommateurs.
Il a également ajouté le fait que «cela faisait 45 jours qu'ils étaient sans réponse du gouvernement» à ce sujet et a exhorté les décideurs à trancher une fois pour toutes, et ce, qu'ils soient pour ou contre les crédits voyage.
«Si le gouvernenement nous dit non, nous allons réagir en conséquence. Le problème, c'est qu'ils ne nous disent ni oui ni non, donc cela serait le temps qu'ils se décident.»
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